À propos
Hadrien LESIEUR PICOT (Dindon)
archaism as an ethology
1988, vit et travaille à Paris,
420,99 ppm
Point de départ de mon travail artistique mes dessins sont fait de la noirceur accumulée des villes, ils signent leurs activités. Tout à la fois phénomènes sensibles et environnementales, Les premières sont le lieu de sophismes visuels et esthétiques que la place croissante de l’écologie dans les sociétés occidentalisés révèle en les dénonçant. Je tente de les discerner et des mettre en crise, à profit, au travers de différentes pratiques allant du volume aux percussions vocales pour finir dans l’écriture et une application smartphone de médiation critique. Ce sont autant d’habitudes de vies qui me permettent de dégager un certain ton de l’époque ou celui d’un désastre. Par ces pratiques je m’inscrit dans une tradition encore vive d’artistes concients des enjeux critiques et théorique de l’art au sein des sociétés humaines. Ma pratique de l’art est une ethologie
et consiste en une mise a distance radical des comportements humains induits par le capitalisme tardif.
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En déposition :
L’art dominé par la présentation comment s’en défausser? Essayons de faire site, de porter aux profits la simultanéité des contenus, essayons d’estimer des suites et des continuités, laissons les à vue. En contrepoint de l’académisme des discours aujourd’hui dominé par des formes personnalisées et parfaitement normalisés, la possibilité demeure de collecter simplement des pensées en actes, d’amenuir des prétentions et d’adresser nos responsabilités, celles prises hors du champ ouvert par la communication.
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Reste a spécifier :
— La mise en pièces de connivences entre volume, dessin, et écriture, l’importance d’une monstration établissant un lieu de rencontre et l’aphorisme comme manifestation de l’écart entre l’étendue, permise par le montage d’une exposition, et le travail préalable.
L’assemblage ici attise des rigueurs de poète, en des degrés, jusqu’à l’usage. Les petites vérités recouvrent l‘exercice d’une langue qui se perd,
— Des objections sous forme d’art (Atelier rheme, Norma) pour mettre à disposition des termes, des mots et des ethos nouveaux. La pratique qui file une pensée qui contre l’individualisme mythique et ces prolongés, s’expose.
— la distinction de contrastes temporelles, instants et durées, par le déploiement d’un travail artistique et les oeuvres matérielles qui l’oriente, par la pratique des percussions vocales qui conserve les rythmes par lesquelles s’organisent le penser.
Dessin / percussions vocales / aphorismes / rationalité esthétique / médiation critique.
1988, lives and work in Paris
Had to be specified :
Setting with pieces complicities between volume, drawing, and writing. Importance of monstration establishing the place of encountering. Aphorism as a manifestation of a reach autorized by difference between hanging and preliminary work.
— Expositions,
2019 : COMMA, exposition collective, Istanbul
2018 : NORMA, Achèvement du projet d’une application pour smartphone de médiation critique.
2018 : Boudoir, Exposition collective sous la censure d’une association nommée la vache Bleue.
2017 : RemTemChem, Exposition collective d’inauguration de l’atelier rhème, Paris.
Stand Back five feet, double exposition collective en échange avec Halifax, Canada.
2015 : Savon, Expositon collective, espace ‘l’Amour’, Paris.
2016 : à terme, Expositon collective.
2014 ; Poinçon, Exposiiton personnel, Galerie du Haut Pâvé, Paris.
2014 : Lauréat du prix Michel Journiac. écoles des art de la Sorbonne, Paris.
2013 : Elle se détourna de l’horizon, Onyx, Paris.
2012: Accords perdus, Gare XP, Paris.
— Expositions réalisées dans le cadre de l’ATELIER RHEME,
Elles sont le produit d’échanges spécifiques, d’artiste à artiste, et d’une position prise collectivement de différer, les conditions et les fins, d’une monstration en art. Les artistes exposent les artistes.
2018, Walking piece, Exposition de Guillaume Viaud.
2017, ii, Exposition de Thibault daelman.
Stand Back five feet, double exposition collective en échange avec Halifax, Canada.
Routine, Exposition de Yohan Han.
2011-2014 : Salon de l’imprésenter , Cycle d’expositions sur 3 ans collective, dans le contexte d’une école d’art